À Propos du BEARMAN
Cela fait plus de 19 ans que nous sommes installés dans notre beau Vallespir. En 2002 nous avons créé notre propre entreprise de Coaching et de stage de triathlon, et ce beau paysage nous a amené beaucoup de clientèle à travers les années. On ressentais le besoins de redonner quelque-chose non seulement à la ville d’Amélie mais aussi au triathlon. En septembre 2017 le premier Bearman Xtreme Tri est née. En 2019, suite à de nombreuses demandes, nous avons ajoutée une épreuve Half (Half Distance Bearman).
BEARMAN est un triathlon XXL (distance Ironman) qui se déroulera dans la vallée la plus au sud de la France – Le Vallespir. Les Pyrénées et la mer Méditerranée offrent un décor parfait pour cet événement épique. C’est tout simplement un des lieux les plus spectaculaires du monde pour nager, rouler et courir.
L’Ours est une créature mythique et légendaire dans notre vallée. Le protagoniste du folklore locale Jean de l’ours ». Une créature mi-homme / mi-ours est représentée dans de nombreux villages du Vallespir lors des fameuses « Fêtes de L’ours ». Le Bearman semblait donc être un nom qui pouvait correspondre à notre évènement si mythique et festif (d’autant plus qu’en anglais le BEAR peut aussi être interprété comme « nue », pour une épreuve en autosuffisance dans la belle nature catalane).
Le Bearman est une course comme nul autre où tout est remis à l’essentiel (l’état pur de notre sport). Un triathlon en pleine nature où vous serez seule face au terrain du Vallespir. Vous n’aurez le droit à aucune aide extérieure durant cette course (si ce n’est les encouragements de vos proches), et il y a aucun ravitaillement mis a part les sources d’eau naturelles et épiceries/bars par lesquelles vous passerez durant ces longs moments de solitudes. Vous aurez néanmoins le droit d’accéder au parc à vélo à chaque fois que le parcours y passe afin de vous ravitailler, un sac avec vos besoins personnels sera aussi accessible après 100km de vélo. Nous tenons aussi à ce que notre événement prenne en compte l’environnement, est recherchons une course durable dans le temps avec moins de pollution, gobelets en plastiques etc.
Le Mot de Richard Laidlow
J’ai découvert le triathlon il y a près de 35 ans dans le nord de l’Angleterre, dans un beau quartier, appelé le Lake District. Tous les mercredis pendant la période estivale les triathlètes locaux se regroupaient autour d’un lac et le plus ancien nous expliquait un parcours qu’il avait préparé la veille. Chacun mettait son dossard et partait pour un triathlon qui semblait impossible, totalement autosuffisant, c’est là que j’ai découvert ce qu’était le sport d’endurance. Je veux retourner aux sources, à la base du sport lui-même. Nous étions complètement libres et indépendants, chacun devait savoir où il allait, où il pouvait boire et comment il arriverait au bout le plus vite possible. Ces épreuves nous coûtait rien et c’était une manière de faire passer le weekend, le vainqueur de chaque course ne gagnait rien et pourtant il avait le plus grand respect des autres participants, je trouve que c’est plus important.
Selon moi, l’essence du Triathlon a été perdu. Les événements longue distance coûtent des centaines d’euros rien que pour y participer, il y des ravitos tous les 2kms et des bénévoles à la transition pour aider l’athlète. Je ne dis pas que tout cela n’est pas bien pour l’évolution de notre sport, je dis simplement que Le Bearman sera tout le contraire. Un vrai défi personnel.
Richard Laidlow – Entraîneur Professionnel de Triathlon Depuis 2004